16 septembre 2013
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15:40
Et d'un coup un poids immense en moi disparaissait (c'est comme si j'avais déjà lu cette phrase quelque part) et ce qui jusqu'alors me -, subitement me -. Les arbres redevenaient plaisants, je m'enthousiasmais à nouveau pour les paysages maussades, les arbres et les centres commerciaux. J'étais victime d'une simple excitation, comme pousse-à-dire ; sans doute je m'excitais à jouer à Proust, mais pas au-delà. Et pourtant, bien sûr, comme tout le monde j'étais sorti de Proust, mais cet usage de l'imparfait maintenait mon excitation active, à moins qu'il ne s'agissait de jouer un autre auteur, je confondais sûrement, d'ailleurs j'avais lu Thomas Bernadt tout récemment - et ma dépression profonde et non moins discrète qui, à cet instant, suscitait tant de contrition, sur mon moi et sur le monde, me laissait présager un effondrement iminent, et le soir même, une simple beuverie finirait de m'achever provisoirement.
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14 mai 2013
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11:19
Au collège, nous voyons finalement que les garçons sont des cons et que les filles sont malades.
Des garçons parlent plus facilement aux filles et les quittent en faisant vrombir leur moto. Quel garçon n'a pas souhaité être à leur place? Et qui, gêné, ne s'y est pas retrouvé au moins une
fois?
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5 mars 2013
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20:26
je suis parti avec ma femme, ma doudoune et ma kangoo.
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17 décembre 2012
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09:46
en ces jours de gloire
nous avons gagné en sérénité
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26 juin 2012
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14:09
Par son silence le psychanalyste tait les conneries qu’il pense et qui le font avancer.
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26 juin 2012
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14:07
Il ya de plus en plus nécessité à penser l’ensemble de ces attitudes psychotiques des mères qui l’une après l’autre nous
expulsent.
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24 juin 2012
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10:23
dans les villes il y a les grands hôpitaux qui reçoivent les hélicoptères. on les voit décoller de temps en temps
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4 novembre 2011
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12:41
- Pourquoi vous échinez vous ainsi dans ces études de commerce qui ne passionnent personne et attirent tout le monde ?
- Pour plus tard pouvoir simplement dire que j'ai mérité mes efforts.
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12 octobre 2011
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Un tout petit escargot se promenait sur la salade, dans le réfrigérateur. Je le pris délicatement sur ma main (mais je ne pouvais pas faire autrement) et je - moi le romancier - vis tout à coup,
à sa manière de s'accrocher à ma peau et d'y ramper, je vis, vous dis-je, toutes les manières de mon petit enfant.
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7 octobre 2011
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11:06
merci âmes
à mes maisons
à mes enfants
pour ce que je leur dois de protection
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